dimanche 29 mars 2009
même pas mal !

"Quand des partis veulent penser à la place de l'intersyndicale et nous dire ce que nous devrions faire, ils se trompent de mission", a déclaré jeudi Bernard Thibault (CGT), sans citer explicitement l'extrême gauche mais évoquant des "partis de gauche". "Qu'ils réfléchissent (...) aux conditions dans lesquelles ils prétendent un jour parvenir au pouvoir plutôt que de se prendre pour des +simili-syndicats+", a-t-il poursuivi, qualifiant d'"historique" la mobilisation du 1er mai.
Jean-Claude Mailly (FO) qui appelle à "24 heures de grève" après le 1er mai, s'en est, lui, pris directement au facteur de Neuilly: "s'il considère qu'un parti politique, c'est pas suffisant, qu'il fasse du syndicalisme". "Il y a toujours un danger quand on mélange les genres".
Mi-mars, François Chérèque (CFDT) avait qualifié de "rapaces" les militants NPA qui "font le tour des entreprises en difficulté". Face à ces accusations syndicales nourries, le NPA juge que "tout ce qui va dans le sens de la division est nul et non avenu". Il faut "arrêter ce petit climat anti-NPA. Quand ça vient de la droite et du patronat, on comprend mais quand ça vient des organisations syndicales, c'est assez lamentable", a déclaré à l'AFP Pierre-François Grond (NPA). "Qu'est-ce qui serait mieux? Que nos militants déguisés derrière leur couverture syndicale disent des choses alors que nous, on ne dirait rien sur le plan politique?", a-t-il lancé, soulignant que le pays avait "besoin d'un grand rassemblement", "politique, social, associatif, syndical, sans aucune exclusive" type LKP guadeloupéen, face à la politique de Nicolas Sarkozy.
M. Besancenot ne défilera d'ailleurs pas dans le cortège parisien vendredi, mais avec le collectif LKP en Guadeloupe, "l'endroit le plus unitaire, le plus combatif, qui a remporté des victoires". Selon M. Grond, "les syndicats peuvent investir le terrain politique et ils le font. Réciproquement, les partis politiques comme nous interviennent dans les luttes. On va continuer à le faire, tout en respectant l'indépendance syndicale".
Vautour fauve découvrant un militant NPA prêt à l'attaque ...
samedi 21 mars 2009
Ca se passe près de chez nous...
Cette rubrique vous est ouverte . Toutes les informations qui concernent notre vie quotidienne, les luttes, les menaces qui pèsent sur nos emplois sont les bienvenus. Mode d'emploi : envoyer un e-mail à baillon@club-internet.fr pour demander l'ouverture d'un espace d'écriture.
Ca se passe près de chez nous
Février une hausse record des demandeurs d'emploi en France
La dégringolade continue. En février, Pôle emploi a compté 79 900 demandeurs d'emploi en plus, soit une augmentation de 3,5 % sur un mois et de 19 % sur un an, selon les chiffres publiés, mercredi 25 mars, par le ministère de l'économie. La hausse reste violente, après les 90 000 chômeurs supplémentaires enregistrés en janvier.
Selon Pôle emploi, 2 384 800 personnes étaient sans emploi en février. Mais un nouveau mode de classification est entré en vigueur, qui perturbe la lecture des chiffres. Désormais, Pôle emploi compte dans la catégorie de référence tous ceux qui sont " tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi ". Cela fait bondir à 3 604 700 le nombre des chômeurs en France, DOM compris.
La hausse du chômage est ininterrompue depuis dix mois, avec près de 350 000 demandeurs d'emploi supplémentaire enregistrés dans cette nouvelle catégorie de référence.
La situation ne va pas s'améliorer : les nombreux plans sociaux annoncés n'ont pas encore produit leurs effets sur les chiffres du chômage.
Les chefs d'entreprise, qui ont déjà réduit l'emploi intérimaire, et ont recours au chômage partiel, risquent de recourir massivement, dans les mois à venir, aux licenciements économiques si l'activité ne se redresse pas. Les moins de 25 ans restent les plus exposés à cette hausse du chômage (+ 5,1 %).
Sans surprise, les offres collectées sont en net repli : - 30 % au cours des deux derniers mois, selon la direction de Pôle emploi. Les premiers touchés sont les emplois " occasionnels ", d'une durée de moins d'un mois, dont le recul en février est de 19 %.
le chômage explose en Seine et Marne
Depuis dix mois, la hausse est ininterrrompue. Elle touche principalement les jeunes
Le chômage technique grimpe en flèche
De plus en plus de sociétés ont recours à ce dispositif, en hausse de 1 184 % depuis le début de l’année dans le département.
à se faire sentir dans le département. Premier signe tangible : le chômage qui a augmenté de 4,2 % en un mois. Deuxième indicateur : plusieurs entreprises ont également vu leur activité baisser et ont dû mettre une partie de leurs salariés au chômage technique comme Acument Global Technologies, une entreprise de Bonneuil sous-traitante dans l’industrie automobile, ou bien l’usine Renault à Choisy-le-Roi. Le chômage technique a ainsi explosé en passant de 600 journées indemnisées * par l’Etat pour la période janvier-février 2008 à 7 709 journées sur les deux premiers mois de l’année 2009, soit une hausse de 1 184 % !« L’augmentation est énorme, mais on partait de rien », relativise Marie Duporge, la directrice départementale du travail.
Le bâtiment, la métallurgie, les services aux entreprises et l’immobilier sont les principaux secteurs touchés. « L’impact de la crise dans le département est moins visible que dans les Yvelines ou les Hauts-de-Seine où il y a une forte filière automobile… reprend néanmoins Marie Duporge. Le Val-de-Marne a la particularité d’avoir un tissu économique très diversifié. Les difficultés sont très réparties. »« Il y a des tensions de trésorerie qui pèsent sur l’activité des sociétés. C’est très difficile » La Direction départementale du travail a recensé, au cours des deux premiers mois de l’année, 193 procédures de licenciement dans des sociétés de dix salariés et plus : c’est 44,1 % de moins qu’à la même période en 2008. Les véritables victimes de la crise sont les petites entreprises (moins de dix salariés). Le tribunal de commerce de Créteil constate, sans pour autant pouvoir fournir des statistiques, une hausse du nombre de liquidations judiciaires. « Il y a des tensions de trésorerie qui pèsent sur l’activité des sociétés. C’est très difficile », s’inquiète Christine Black-Charlec, le présidente du Medef 94. De son côté, la CGT a constaté une augmentation du nombre de licenciements individuels : « Ces derniers ont permis de régler la tension sur la trésorerie, mais le versement, le 5 avril, du deuxième tiers des cotisations sociales va être fatal à plusieurs entreprises. Certaines ne passeront pas le mois de juin », redoute Serge Vinet, à la coordination de l’union départementale CGT. Dans ce contexte de crise , l’Etat a confié à l’inspection départementale du travail de réaliser 3 399 emplois aidés dans l’année ou au premier semestre selon le type de contrats (contrat d’initiative emploi, contrat d’accompagnement dans l’emploi, contrat d’avenir). « Il y a des alternatives aux licenciements, ajoute Elisa Baillon, inspectrice du travail chargée des restructurations. Cela peut être du chômage partiel, mais ça peut aussi passer par une période de formation en partie financée par l’Etat. Tout ça va être renforcé en avril. »* L’Etat apporte en effet une aide aux entreprises qui connaissent une baisse d’activité afin de maintenir le salaire des employés au niveau du smic (1 037,53 € net, au 1er juillet 2008).
St Pierre Nemours : Michel Desproges chante Gaston Couté
Michel DESPROGES chante des textes de Gaston Couté ( poète libertaire et révolté du début du 20ème siècle) Michel Desproges, auteur, compositeur interprète a déjà sorti un superbe CD sur G. Couté et un autre sur des poèmes de Ch;Baudelaire avec la contribution de J.L.Trintignant.Il est reconnu comme un des spécialistes de Gaston Couté!!
jeudi 19 mars 2009
La Forêt de Fontainebleau : bien commun ou bien privé ?

Depuis septembre la mise en œuvre de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) remet en question la gestion durable des forêts publiques en donnant la priorité à l’exploitation du bois au détriment de la gestion patrimoniale.
Le désengagement financier de l’Etat contraint l’ONF à abandonner sa mission de service public pour assurer des objectifs de rentabilité.
Pour produire plus, il remet en question les cycles d’«aménagement forestier » organisés sur 25 ans. La notion de « long terme » disparaît. Les règles de la sylviculture sont transgressées.
La réaction des personnels de l’ONF a conduit à la création d’une intersyndicale pour dénoncer ces projets.
Le 14 octobre dans l’Allier, suite à la mobilisation des personnels, une vente a été bloquée.
Le 13 novembre, manifestation sur le Champ de Mars à Paris aux côtés des éleveurs, 2500 personnes étaient présentes (cf article de l’Humanité)
Le 17 novembre lors du conseil d’administration 100 personnes étaient réunies devant la direction de l’ONF ; cependant celui a voté majoritairement pour le désengagement de l’Etat dans la gestion des forêts publiques.
Ce plan prévoit des suppressions massives d’emplois et la fermeture de services de proximité et enfin la délocalisation du siège de l’ONF à Compiègne.
Les conclusions du Grenelle de l’environnement étaient pourtant : « produire plus pour préserver plus ». Aujourd’hui seule la première partie de cette formule semble intéresser nos décideurs. On se demande comment un tel objectif pourra être atteint avec de tels moyens.
Les personnels de l’ONF, unis dans l’intersyndicale continuent leurs actions contre le plan de restructuration de leur établissement. Vous pouvez leur apporter votre soutien en signant la pétition sur le site http://www.snupfen.org/
LES TRAVAILLEURS NE PAIERONT NI LEUR CRISE NI LEURS FUTURS PROFITS

Le Comité Fontainebleau-Nemours s’est réuni vendredi soir 6 mars . Après avoir accueillis de nouveaux adhérents le comité a écouté une analyse de la situation de crise économique et des conséquences prévisibles pour les travailleurs. Pire un rapport de l’OCDE confidentiel préconise, dès la sortie de crise, une forte reprise des mesures libérales de dérèglementation qui s’étendraient aux secteurs jusque là exclus, soit aux comptes de la sécurité sociale et « aux administrations sociales ». Ce rapport suggère clairement des mesures énergiques de dérèglementation du marché du travail.
« Les autorités devraient concentrer leurs efforts à abaisser le coût minimum du travail pour les moins qualifiés en agissant dorénavant plus directement sur le salaire minimum, poursuivre dans la voie de l’assouplissement de la législation sur les licenciements » . Autrement dit casser le SMIC et faciliter les licenciements. La crise du capitalisme nous a conduit dans le mur et voilà qu’ils veulent déjà remettre le couvert.
Heureusement la grève générale aux Antilles est venue remettre les pendules à l’heure. Maintenant on le sait : 200 euros d’augmentation c’est possible, le gel des loyers, du prix du gaz et de l’électricité ; c’est possible . Le gel des 100 produits de première nécessité ; c’est possible. Les travailleurs ne paieront pas la crise du capitalisme !
Bibliothèque de prêt

La plupart d’entre nous ont une bibliothèque plus ou moins fournie d’ouvrages politiques, sociologiques, philosophiques, ou de romans qu’ils aiment et qu’ils aimeraient faire connaître.
Nous ouvrons aujourd’hui une première liste de livres qui sont mis à disposition de chacun
Mode d’emploi : envoyer un e-mail à baillon@club-internet.fr qui organisera le prêt dans les 48h. Les échanges sont bien sûr gratuits. Lorsque le livre est fini, ils le renveront au prêteur, bien sûr, en bon état.
LA SELECTION DE LA SEMAINE
Le recueil de réflexions référent sur la création du NPA
Ces "héros du quotidien" qui ont convergé vers le NPA
D'après l'auteur, vice-président d'Opinion Way, "l'effet Besancenot" est un phénomène durable
OUVRAGES EN PRÊT
Arendt Hannah La crise de la culture
Baillon Jean-Claude Annales des passions excéssives : les faits divers
Barber Benjamin Djihad versus McWorld
Baubérot Jean La laïcité expliqué à M.Sarkosy
Baudrillard Jean A l'ombre des majorités silencieuses
Benasayag Miguel Le mythe de l'individu
Bensaïd Daniel Les troskysmes
Bensaïd Daniel Fragments mécréants
Bourdieu Pierre Sur la Télévision
Canto-Sperber Monique Faut-il sauver le libéralisme ?
Chesnais François La mondialisation du capital
Chomsky Noam Le bouclier américain
Collectif Cultures et mondialisation
Collectif Nouveau Parti Anticapitaliste
Collectif Libertés et droits fondamentaux
Dazy René Fusillez ces chiens enragés
De Bernard François Le gouvernement de la pauvreté
De Bernard François La pauvreté durable
Deutscher Isaac Trotsky
Fukuyama La fin de l'histoire et le dernier homme
Gabaude Jean-Marc Le jeune Marx et le matérialisme antique
Geay Bertrand Pour une gauche de gauche
Gréau Jean-Luc Le capitalisme malade de sa finance
Halimi Serge Les nouveaux chiens de garde
Huntigton Samuel P.Le choc des civilisations
Husson Michel Un pur capitalisme
Latouche Serge Survivre au développement
Latouche Serge Décoloniser l'imaginaire
Latouche Serge L'occidentalisation du monde
Leroux Pierre Aux philosophes, aux artistes, aux politiques
Lukacs Georges La signification présente du réalisme critique
Luxemburg Rosa L'Accumulation du Capital
Maillard (de) Jean Le marché fait sa loi
Manfredonia Gaetano L'anarchisme en Europe
Marx Karl La guerre civile en France
Marx/Engels Sur la religion
Marx/Engels La nouvelle gazette rhénane
Nouss Alexis Plaidoyer pour un monde métis
Onfray Michel Politique du rebelle
Onfray Michel La puissance d'exister
Partant François La fin du développement
Petrella Riccardo Désir d'humanité
Rosanvallon Pierre Pour une nouvelle culture politique
Roy Olivier l'islam mondialisé
Salmon Christian Storytelling
Soros Georges La crise du capitalisme mondial
Stiglitz Joseph E. La grande désillusion
Tenzer Nicolas Faut-il sauver le libéralisme
Trotsky Léon Cours nouveau
Trotsky Léon La révolution défigurée
Trotsky Léon La révolution permanente
Trotsky Léon La révolution trahie
Trotsky Léon La révolution permanente en Russie
Van Parijs Philippe L'allocation universelle
Vanderborght Yannick L'allocation universelle
Vaneighem Raoul Pour l'abolition de la société marchande
Vernont Richards Enseignement de la révolution espagnole
Viveret Patrick Pour une nouvelle culture politique
Warnier Jean-Pierre La mondialisation de la culture
Willemez Laurent Pour une gauche de gauche
Formation : café-débat le samedi 28 mars

